dimanche 22 mai 2011

Viva Mexico!

Et nous voilà arrivés à Mexico city après trois semaines de road trip à travers le sud ouest américain. J'eus à peine le temps de me remettre des paysages et du folklore américain que je devais me préparer à un tout nouveau pays. Même si par voie de faits la Californie et le Mexique partagent une histoire commune. Et que les Mexicains sont de plus en plus présents aux USA alors que les américains les envahissent tous les Springbreaks, ces pays sont à l’opposée.

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Même pas deux jours à Mexico et ça se prend pour un Mariachi

J'eus déjà expérimenté la grandeur des villes américaines tel Los Angeles avant d'arriver à Mexico City et je ne fus pas moins surpris de l'immensité de ville. Imaginez un instant de loger un tiers de la population française dans ce qui se trouvait être 400 ans auparavant un marais. Mexico m'apparut encombrée de voitures, de gens et d'odeurs. Nous avions prévu d'y passer deux nuits, pour partir le matin du 3ème jour. Nous y restâmes une nuit de plus attirés par l'étendue des possibilités de la ville. Nous prîmes une matinée pour visiter le musée d'histoire où nous pûmes découvrir des objets Aztec. Un autre journée vu consacrée à l'art en général. D'abord nous admirâme la casa de Frida Callo et ensuite nous acclamâmes U2 en concert dans le plus grand stade du monde. Nous prîmes aussi d’assaut la lune et le soleil qui sont les dieux auxquels les deux  temples de Tehotihucan sont dédiés.
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Malgré quelques beaux bâtiments on ne peut pas dire que Mexico City soit extraordinaire
Quelques jours après notre arrivée, nous prîmes la route pour Oaxaca (OARAKA) qui contrastait avec la grandeur de Mexico. Loin d'être un village Oaxaca est ce genre de ville qui malgré sa population arrive à conserver un centre ville agréable et étendue. Les rues bien droites et les murs blancs cassés contribuèrent à l'ambiance de western mexicain. Les marchés de produits frais et d'arts nous permirent de nous immerger dans le folklore de la ville. Nous en profitâmes aussi pour faire un peu de sport en gravissant à vélo le Monte Alban où siège les ruines Zapotèque à une dizaine de kilomètre de la ville. En bon français que nous sommes, nous accompagnions ce divin effort par un petit rougail saucisses avec les légumes et saucisses trouvés au marché.
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Les taxis de Oaxaca...

Notre périple nous entraina dans un bus de nuit vers la ville de Huatulco. Et j’emploierai bien le mot périple pour décrire la fin du voyage. Après 7 heures d'un transport chaotique dû à l’excessive vitesse de notre chauffeur sur une route montagneuse, notre bus se retrouva immobilisé à plusieurs kilomètres de la destination par une manifestation de taxi. Nous essayâmes, bon gré, mal gré, de prendre notre mal en patience, mais après deux heures d'attente nous tentions l'aventure à pieds. Moins d'un kilomètre plus bas nous passions devant le deuxième barrage de taxi, qu'observait nonchalant des militaires et des policiers. Nous eûmes alors l’immense, l'éminent, que dis-je, l'infini honneur de pouvoir attendre un taxi (non gréviste) qui nous mena à bon port. Enfin a Huatulco, installé dans un hôtel climatisé, nous dégustâmes tous les matins un jus de fruit frais pressé sous nos yeux et fumions un soir une chicha accompagnée d'une partie de billard. La Bahia de Huatulco est une station balnéaire. A la devanture des boutiques et à la carte des restaurants nous en déduisions que cette ville s'adressait plus aux américains qu'aux mexicains. Nous jouâmes donc aux touristes en faisant un mollasson rafting durant lequel notre seule sensation fût un gros coup de soleil et nous profitâmes aussi des différentes plages de la ville dont les eaux sont presque aussi chaudes que l'air. Ces baignades fûrent les premiers bains agréables du voyages, en effet les eaux de la Californie étaient glacées et nous nous y étions baignés seulement quelques instants.
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L'homme, la mer et une Cerbeza

Différents moyens de transport nous entrainèrent ensuite vers Mazunte. C'est un petit coin de mer, coincé entre deux collines. Cette ville essaie de se situer entre une destination root/hippy et un grand lieu de tourisme. Il en résulte en conséquence des habitationes ouvertes au quatre vents, remplis de moustiques mais ne coûtant pas grand chose. Les nuits passées là-bas furent désagréables. Mais heureusement le matin de notre départ nous vécurent une expérience extraordinaire. Elle commençait d'ailleurs assez mal. Nous voulions faire une sortie snorking avec d'anciens bateaux de pêche reconvertis depuis lors par les locaux flairant la bonne affaire. Comme tout bon globetrotteurs nous souhaitions négocier le tarif alors que notre guide ne l'entendait pas de cette oreille. Il s'en suivit alors une longue guerre de patience que nous gagnâmes et qui nous permit d'économiser la coquette somme de 3€ par personne. Nous ne firent pas plus de cinq minutes de plongée. A la place nous  naviguâmes près d'une heure au milieu d'un banc de dauphin. J'en ai pourtant vu dans ma vie. A la Réunion, presque toute plongée s'accompagne d'une recherche de dauphin et de baleine, à Madagascar il met arrivé d'en voir. Et pourtant le spectacle d'une centaine de dauphins nageant, plongeant et voltigeant autour de notre frêle esquive me laissa coi. 

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La petite plage de Puerto Escondido. Quelques pas plus loin un des meilleurs spot de surf au monde...

Après cette aventure, mon chemin se sépara de celui de Christopher et Larissa. Ces derniers profitent des quelques jours qui leurs restent avant un mois de volontariat à proximité de Mérida tandis que je prends le temps de passer une semaine à Puerto Escondido pour surfer et apprendre l'espagnol. Merci à eux pour m'avoir "emporter" avec eux dans la fin de leur tour du monde.

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Le Street Art n'est pas encore très répandu au Mexique



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