mercredi 15 juin 2011

Caye Kaulker, à deux pas du paradis

J'ai quitté hier le Mexique pour Belize. Un bateau express me permet de quitter Chetumal pour découvrir Caye Kaulker (prononcer l'ensemble kikaukeur). Epress le bateau l'est. A-t-elle point que je me demande si je quitte légalement le pays. Il pourfend les vagues à une telle allure que j'ai la sensation d'être en apesanteur en permanence.
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Go slow, la devise du Bélize
Après une heure de halte à San Pedro, le bateau termine sa course sur un bout de sable perdu dans le deuxième plus grand lagon du monde. Le contraste est fort avec le Mexique. Personne n'y parle espagnol et je dois me défaire des habitudes prises au Mexique. Le Bélize est un joyau de la couronne britannique. Volé aux espagnols qui ne voyaient pas l'intérêt de naviguer dans ces récifs, le pays ne sortira jamais du giron de la perfide albion. Surnommé le pays le plus discret du monde, il en demeure pas moins riche en nature et sensations fortes. Proche de l'île de Kaulker, on peut plonger dans le blue hole. Une caverne qui s'est effondrée sur elle-même, offrant à l’œil un contraste entre les eaux peu profondes du récif et ce rond parfait au bleu profond. Sur le continent on peut aussi rencontrer des singes hurleurs, des jaguars et des temples Mayas par centaines.
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Le blue hole est moins impressionnant de la surface, qu'en profondeur ou en altitude
Caye Kaulker se parcourt à pieds en quelques heures. Deux rues principales la traversent en long et une dizaine de rue transversale ponctuent le décors. Ici pas de voiture ni de bitume. On se déplace à pieds, en vélo ou en voiturette de golf, c'est selon. On aperçoit un tracteur l'après midi qui collecte les bouteilles de verre vides.
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Héhé, je connais le menu de ce soir


En se baladant dans ces rues ensablées, on se fait héler par des rastas qui parlent un anglais coloré. Le broken english m'est incompréhensible mais il sonne bien dans mes oreilles. Avec le sourire, ces rastas enchainent dans un anglais plus conventionnel mais au accent jamaïcain. On achète ses bouteilles d'eau à la boutique tenue par le chinois du coin qui parle anglais mais regarde un émission de télévion en chinois.
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On ne se lasse pas d'un couché de soleil sur l'océan

Le matin le soleil se lève sur un côté de l'île pour se coucher quelque trente mètres plus loin de l'autre côté. On admire alors un soleil purement orange à travers les nuages et quand on se retourne on peut observer une pleine lune rouge qui survole tranquillement l'océan.
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Un terrain de basket à deux pas de la mer

L'île à beau être petite, il n'y manque pas de vie. Un terrain de basket permet aux jeunes de se défouler le soir quand la chaleur est tombée. Derrière le terrain on aperçoit la mer, des bateaux, un ponton. Paysage de carte postale. Au milieu de l'île un peu de gazon suffit pour offrir aux enfants un terrain de football. Un équipe s'y entraine pendant que des marmots jouent dans des buts qui leurs sont réservés.
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Les rastas dansent et chantent quand le soleil se couhe
A Caye Kaulker, on prend son temps et on s'habitue sans mal aux coutumes. L'eau est une denrée rare sur cette île qui peine à dépasser de l'océan. On y prend des douches et on se brosse les dents à l'eau salé. On profite de la petite plage qu'un cyclone a creusé au nord de l'île. On y retrouve l'après midi tous les vacanciers autour des tables disposées dans l'eau. Il semble qu'ici tout le monde se connaisse. Les voitures de golf s'arrêtent pour discuter avec les piétons. Ça ne gène pas la circulation quasiment inexistante. A un croisement une voiturette doit s'arrêter pour laisser passer une autre voiturette et une piéton. Celui-ci lance un :"la circulation est dense aujourd'hui".
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Encore une pour la route ça fait pas de mal

Ce soir c'est la fête de la langouste. Tous les bars et restaurants ont sortit les barbecues. Voilà presque 6 mois que la pêche est proscrite, il est temps de fêter le retour des beaux jours. Je vais donc sortir dans quelques instants manger une langouste grillée accompagnée de rhum, de purée et de pain à l'ail pour une poignée de dollars.

La suite de photos ici

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